L’installation électrique est le cœur de votre logement. Sa qualité et ses performances vous donneront la lumière, le froid, le chaud, le son, l’image, l’information, la communication, l’échange d’informations ou de documents, les loisirs.
Nous vous proposons 5 domaines pour arriver à ce but et de correspondre au plus près à vos attentes et besoins.
Les 5 domaines sont le conseil, l’étude, la réalisation, l’assistance, la maintenance-dépannage.
Le conseil :
est de vous informer sur La norme NF C 15-100 qui fixe la réglementation des installations électriques en France. Mais aussi de vous conseiller sur l’installation, le matériel, en fonction de vos demandes, de vos besoins, de vos attentes.
L’étude :
vous permettra de vous donner une idée de votre projet avant sa réalisation et de voir sa cohérence en fonction de vos attentes.
La réalisation :
sera faite dans les règles de l’art et en fonction de ce que nous aurons vu ensemble.
L’assistance :
nous ne vous laissons pas tout seul avec votre nouvelle installation. Nous pouvons vous accompagner pour sa prise en mains.
La maintenance – le dépannage :
nous pouvons suivre votre installation. Mais nous pouvons aussi dépanner d’ancienne installation.
L’automatisme du bâtiment a pour but de vous simplifier le quotidien, de réaliser des économies d’énergie et d’avoir un logement sécurisé.
L’automatisme peut aller jusqu’à prendre en charge toutes les fonctionnalités électriques de votre maison (éclairage, volets roulants motorisés, chauffage, …) pour les faire interagir en fonction de vos besoins et de vos envies. Plus confortable, plus sûr et plus communiquant, votre habitat devient aussi plus écologique… pour un bien-être durable.
L’ éclairage :
peut être commandé par une large palette de possibilités de commande à distance plus ou moins sophistiquées
Les économies d’énergie
peuvent être réaliser avec des automatismes :
qui prennent le relais pour ne plus rien oublier
qui adapte le logement aux conditions climatiques et de présence (gestionnaire d’énergie)
Le quotidien :
peut être simplifié par des automatismes adaptés. Mais ils pourront aussi s’adapter à l’évolution de la famille, de vos besoins, du logement. D’être en sécurité chez soi, grâce à des alarmes techniques afin de prévenir la présence de gaz propane, butane, de ville ou une fuite d’eau. Mais il est aussi possible de prévenir les chutes. Et même s’il y a chute, d’avoir une alarme afin de la signaler à autrui. Mais aussi de favoriser la communication en cas d’éloignement
Les systèmes d’ouvertures
pour les portails à battants, coulissants,
pour les portes de garage basculantes, à vantaux, coulissantes articulées, sectionnelles
Le multimédia est devenu le nerf de nos foyers. Avec la norme C15-100 et les nombreux progrès techniques de ces dernières années, ils ont permis aux logements d’avoir de grande possibilité de multimédias interactifs
Pour la réalisation, il faut prendre en compte :
l’installation électrique
l’installation VDI (communication)
les équipements audiovisuels (télévision et ses périphéries)
les équipements informatiques (les ordinateurs et ses périphéries)
les automatismes du bâtiment
Mais aussi de leurs compatibilités.
Les équipements audiovisuels :
ils doivent être choisis en fonction de leurs performances, de leurs qualités, de leurs compatibilités, de leurs connectiques.Vous aider à choisir et à mettre en œuvre votre installation hifi-vidéo et tous ses accessoires mais aussi d’éviter l’usine à gaz en ayant un outil le plus simple possible à utiliser.
ils doivent être déterminés en fonction des besoins de performance, dans la durée, dans l’évolution, dans sa compatibilité, dans ses connectiques, en fonction de l’utilisation, des utilisateurs, de la sécurité, des données personnelles.
Les automatismes du logement :
ils doivent être déterminés en fonction des besoins présents et des besoins d’un futur proche. Il faudra bien déterminer dans quel cas il est souhaité d’interagir entre le logement, l’outil informatique, le téléphone portable (smartphone)
Avez-vous pensez à tester vos différentiels? Il est très important que ces derniers soient fiables. Les constructeurs de matériels préconisent de les tester mensuellement. ATTENTION, en testant vos différentiels vous allez couper le courant à vos appareils (magnéto, box, NAS, serveur, …) Vous allez à votre tableau électrique. Vous appuyez sur le bouton T (bleu). Le module passe sur off : cela fonctionne. Sinon il faudra rapidement le remplacer. Il ne vous reste plus qu’a remettre le module sur On.
La dernière édition de la norme NF C 15-100 date de 2002. Une révision de cette norme est en cours, elle prend en compte le fruit de ces années de retours d‘expérience. Les experts techniques Apave ont été associés et ont participé activement au groupe de travail sur cette norme. En avant-première Apave vous informe sur les principaux enjeux de la future norme NF C 15-100 dans sa version 2024.
NF C 15-100 : qui est impacté par la nouvelle norme ?
Une grande variété d’acteurs sont concernés par la nouvelle norme :
Les entreprises industrielles ou tertiaires, le secteur de
l’énergie, des transports, les établissements médico-sociaux, ou les
collectivités locales.
Les bureaux d’études qui travaillent à la conception d’installations électriques.
Les installateurs et électriciens.
NF C 15-100 : quelles sont les installations électriques concernées ?
La norme s’applique aux installations électrique Basse-Tension.
Une norme n’est pas rétroactive, seules les installations neuves devront appliquer, à terme, la nouvelle NF C 15-100.
La nouvelle norme s’appliquera également en cas de modification de l’installation électrique
: à l’occasion d’une rénovation ou d’une extension, ajout de machines,
installation de panneaux photovoltaïques, de bornes de recharge pour les
véhicules électriques…
NF C 15-100 : quoi de neuf ?
Cette mise à jour apporte des améliorations et des clarifications sur les exigences de sécurité pour les installations électriques, notamment au niveau du dimensionnement de l’installation électrique.
Elle intègre également des sujets d’actualité comme les infrastructures de recharge des véhicules électriques (IRVE) ou encore l’efficacité énergétique.
Norme NF C 15-100 : quand va t’elle s’appliquer ?
La publication de la nouvelle norme est attendue pour le mois de mai 2024.
Elle devrait alors s’appliquer 6 mois plus tard, donc en fin d’année 2024.
NF C 15-100 : comment s’informer ?
Dans
les prochains mois, Apave vous informera par l’intermédiaire de
webinaires et de contenus dédiés afin de vous apporter une information
la plus complète possible.
Nous travaillons d’ores et déjà, à la mise à
jour de stages de formation et de classes virtuelles dédiés pour
permettre aux professionnels de se familiariser avec cette nouvelle
norme.
La fin du réseau téléphonique « cuivre » est programmée de façon progressive jusqu’à 2030. Peu à peu, les communes de Bourgogne basculent sur les réseaux de fibres optiques, plus robustes, plus rapides. La transition a déjà commencé.
C’est la fin d’une technologie qui va s’opérer progressivement sur
tout le territoire français : le réseau téléphonique « cuivre » va
disparaître. C’est ce que les opérateurs de téléphonie appellent « le
réseau RTC », pour Réseau Téléphonique Commuté. Inventé à la fin du
XIXème siècle et déployé par France Télécom dans les années 1980 pour faire face à l’augmentation du nombre de téléphones dans les foyers.
La fin d’une technologie vieille de 50 ans
La fin du « RTC » est certes programmée, mais elle ne va pas
s’effectuer de façon brutale. La transition est prévue jusqu’en 2030. En
Bourgogne, 31 communes doivent se défaire du réseau cuivré d’ici
janvier 2026.
Selon Jérémy Brasseur, coordinateur réseau Côte-d’Or chez Orange, la fibre propose de nombreux avantage : « le
réseau fibre est 10 fois plus performant que le réseau cuivre. La fibre
optique est plus performante que le réseau cuivre, pour internet, plus
de rapidité, moins d’attente ».
Hormis le gain en performances, le réseau fibre est moins énergivore que le réseau cuivré : « le réseau cuivre consomme 2 à 3 fois plus d’électricité que le réseau fibre. C’est une économie qui n’est pas négligeable. »
Autre aspect environnemental, les câbles multiconducteurs en cuivre pourront être récupérés et recyclés.
Pour le maire d’une commune concernée par la suppression du réseau
cuivre, à Nesle-et-Massoult (Côte-d’Or), l’opération va avoir un impact
visuel positif. « Si une partie de tous ces petits fils qui se baladent à droite à gauche disparaissent, c’est déjà pas mal, se réjouit Didier Baudry.
Je pense que ça ne va pas pénaliser beaucoup de monde. Quelqu’un qui
s’installe aujourd’hui ici sachant qu’il y a la fibre, il va demander la
fibre, il ne va pas demander un raccordement en ligne cuivre. »
Plus de cuivre, le téléphone plus cher ?
Avec le passage à la fibre optique, des questions subsistent. Auprès
d’abonnés qui ont conservé leur ligne fixe traditionnelle et un accès
internet par ADSL, le passage à la fibre inquiète.
Par exemple, Christiane est une habitante retraitée de la commune de Nesle-et-Massoult. À 76 ans, elle a gardé ses habitudes. « Je ne veux pas de frais supplémentaires, et je crains qu’il y en ait. C’est une appréhension quand même ! »
Surcoût mensuel de la fibre : 4 à 5 euros par mois. Mais Orange va
proposer une option « fibre voix seule », sans accès à internet au même
prix que l’ancien abonnement téléphonique. Les autres opérateurs
pourraient suivre le même mouvement.
Toujours sur la commune de Nesle-et-Massoult, un exemple qui pénalise
certains habitants : une maison n’est pas raccordée à la fibre. Comme
l’explique le maire Didier Baudry : « le chemin sur lequel nous
sommes n’est pas desservi par la fibre optiqu. Donc les habitants qui se
trouvent de ce côté-ci ne peuvent être alimentés qu’en retirant des
câbles depuis le centre du village. Il faut qu’ils traversent la cour en
privé de l’autre côté, ce n’est pas simple. C’est des travaux
conséquents quand même. C’est une inquiétude, oui, que certaines personnes n’aient pas de solution ! »
La transition vers la fibre impose de ne plus ouvrir de lignes
« cuivre ». 12 mois avant la fermeture du réseau dans la commune et au
plus tard en 2026, il ne sera plus possible, en cas de changement
d’opérateur ou d’emménagement, de souscrire un abonnement ADSL ou une
ligne téléphonique via le cuivre.
Devant les difficultés, un report est-il possible ?
Interrogation sur les tarifs, et sur la faisabilité de certaines
connexions. Le département de Côte d’Or, comme d’autres, réclame à
Orange le report du démantèlement du cuivre. Les échéances semblent un
peu trop proches. « C’est surtout trop rapide, explique Olivier Barozet, directeur général adjoint au Conseil départemental de Côte-d’Or.
Mais pourquoi se fixer des échéances tout de suite ? Finissons le
déploiement de la fibre, organisons la continuité du service, et après,
quand tout ça serait fait, enlevons tranquillement le cuivre partout et
en s’assurant à coup sûr que tout le monde puisse avoir un minimum de
service. »
Selon l’opérateur Orange, même sans connexion fibre, des solutions existent. Cyprien Mateos Délégué régional Bourgogne-Franche-Comté Orange : « Ce
sera peut-être du satellite, ça sera peut-être de la 4G, peut-être de
la 5G à terme, il y aura une solution. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on
ne pourra pas faire un arrêt du cuivre si les gens sont sans solution. »
Pour le département de la Côte-d’Or, 60 nouvelles communes éligibles à la suppression du réseau cuivré seront dévoilées à la fin d’année 2023.
Avec le déploiement de la fibre optique, le réseau de cuivre, utilisé pour accéder à la téléphonie fixe et à l’ADSL, est appelé à disparaître. Orange, son propriétaire, a annoncé un plan de fermeture qui doit s’étaler de 2023 à 2030 et qui aura des conséquences sur de nombreux usagers.
Alors que les lampes fluorescentes compactes sont interdites de
mise sur le marché européen depuis le 25 février dernier, cette
interdiction s’étendra aux tubes fluorescents à compter du 25 août. 80
millions de tubes fluorescents devront ainsi être remplacés par d’autres
luminaires dans les années à venir, et notamment par des solutions LED,
permettant de diviser par 3 les consommations d’énergie. Les
explications de Pierre-Yves Monleau, directeur marketing de Ledvance
France.
Pouvez-vous nous faire un rappel réglementaire sur l’interdiction de mise sur le marché européen des tubes fluorescents ?
Pierre-Yves Monleau :
Le tube fluorescent est une innovation technologique des années 1920,
qu’on appelle souvent « néon » dans le langage courant, mais qui ne
contient pas de néon. On les retrouve notamment dans des immeubles de
bureaux, des écoles, pas mal d’industries, et de lieux de stockage.
Ces tubes fluorescents sont amenés à être « interdits de mise sur le marché européen » à compter du 25 août 2023.
L’interdiction de mise sur le marché est un outil souvent utilisé par
la réglementation européenne pour bannir des produits ou des
technologies, en laissant un peu de souplesse au marché. Donc si on en a
au-dessus de sa tête, on n’est pas obligé de les enlever au 26 août,
mais on peut les garder jusqu’à ce qu’ils s’éteignent. Si un magasin en a
en stock, il n’est pas obligé de les jeter. Il peut continuer à
les vendre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de stock.
L’interdiction
de mise sur le marché, c’est le fait de ne plus fabriquer et de ne plus
importer en Europe, et d’assécher la filière.
Compte
tenu de la durée de vie moyenne des tubes fluorescents et de ses
différents usages (industrie, tertiaire, etc.), on estime qu’il faudra 4 à 6 ans au marché français pour remplacer la très grande majorité du parc existant.
Il y a vraiment une information marché à faire, parce qu’on parle d’un parc existant de 80 millions d’unités. En éclairage, c’est le produit le plus vendu en volume. On en vendait 20 millions en France il y a 10 ans.
Par quoi vont-être remplacés ces tubes fluorescents ?
Pierre-Yves Monleau : Il y a pas mal de solutions de remplacement. Il y a notamment le remplacement de la source, c’est-à-dire du tube fluorescent par un tube LED. C’est une solution qui permet de ne pas jeter le luminaire existant, donc on va éviter des déchets.Pour le tube LED, on a une durée de vie plus longue, allant de 30 000 à 100 000 heures, selon les modèles.
Il y a 3 étapes pour faire des économies d’énergie
: la première, c’est de remplacer l’existant par de la LED, la
deuxième, c’est de rajouter une détection de présence, et la troisième,
c’est la gradation par rapport à la lumière du jour.
Il
est plus que recommandé de faire une étude d’éclairage, afin d’assurer
des bons niveaux d’éclairement, tout en optimisant les économies
d’énergie. Il est par exemple fréquent que l’on se rende compte, lors de
l’étude, qu’il est possible de réduire le nombre de luminaires, donc
c’est aussi un facteur d’économies d’énergie. Une étude d’éclairage peut
se faire avec le logiciel DIALux, qui va permettre de déterminer
l’emplacement parfait du luminaire et la quantité, pour apporter la
lumière nécessaire sur le lieu de travail. Par exemple, pour un bureau,
la norme EN 12464-1 institue un éclairage de 500 lux.
Le remplacement de ces tubes fluorescents par des tubes LED va permettre combien d’économies d’énergie ?
Pierre-Yves Monleau : Un
luminaire classique d’1m50 contenant un tube fluorescent T8 58W
consomme environ 65W, avec les pertes liées au ballast ferromagnétique.
Si le luminaire est en bon état, on peut remplacer le tube fluorescent
existant par un tube LED d’environ 20 watts, donc on va diviser par plus de 3 la consommation.
Comment ces tubes fluorescents vont-ils être recyclés ?
Pierre-Yves Monleau : C’est obligatoire depuis des années de collecter et de recycler les tubes fluorescents. En 2005, l’Europe a publié la directive « déchets d’équipements électriques et électroniques ». Dans ce cadre-là, les filières ont dû se monter de manière un peu plus officielle et professionnelle. Nous avons l’éco-organisme « Ecosystem », qui s’occupe de la collecte et du recyclage des produits électriques et électroniques, et notamment des lampes et tubes fluorescents. Depuis 2005, il a déployé des dizaines de milliers de bacs de collecte. Nous avons la chance d’avoir une filière assez mature sur le recyclage de ces produits-là. Pour les tubes fluorescents, on est à 97 ou 98 % de taux de recyclage.
Pour cela, le consommateur paie une éco-participation, qui est de 13 centimes pour les sources traditionnelles, et de 10 centimes pour les sources LED.
La
seule chose, c’est qu’il faut que les produits en fin de vie suivent
bien la filière. Je vois encore trop souvent des tubes fluorescents
cassés dans une poubelle publique ou dans la rue, à même le sol. Ces produits contiennent un peu de mercure,
à des quantités infimes, mais il faut éviter d’en mettre ailleurs que
dans les filières de recyclage. En plus les culots sont en aluminium,
donc c’est quelque chose que l’on recycle très facilement.
Est-ce
que vous pensez que les filières française et européenne vont parvenir à
produire suffisamment de tubes LED pour remplacer ce parc fluorescent ?
Pierre-Yves Monleau : Il ne faut pas affoler les gens, mais si l’on veut remplacer tous les tubes fluorescent par des tubes LED en peu de temps, non, on n’y arrivera pas.
Ce ne serait pas souhaitable d’un point de vue environnemental de
toute façon, puisque chaque installation existante, en fonction de son
âge, de l’application considérée, etc., présente une solution optimale.
Pour l’une, ce sera le remplacement des tubes fluorescents par des tubes
LED, car les luminaires existants sont en bon état par exemple ; pour
une autre, le remplacement de l’installation dans son ensemble
présentera le meilleur retour sur investissement et permettra d’assurer
le bon respect des règles d’éclairagisme.
Quand
on sait qu’il y a des délais d’approvisionnement de 4 mois depuis la
Chine, que les chaîne de production ont des capacités qui ne sont pas
extensibles à outrance, et que le stock coûte cher, combinant tout cela,
il est possible qu’il y ait des tensions à certains moments sur l’approvisionnement du marché.
Pouvez-vous nous en dire plus sur le lancement de Ledvance dans le photovoltaïque ? À qui s’adresse-t-il ?
Pierre-Yves Monleau : C’est
une activité qui est lancée au niveau mondial, et qui est active dans
plusieurs pays déjà, notamment en Europe de l’Est depuis fin 2022, en
Italie, en Espagne, et au Portugal plus récemment. En France, nous
prévoyons d’être prêts fin 2023, après avoir validé certaines
certifications propres au marché français.
On propose une offre complète qui va des panneaux photovoltaïques aux batteries, en passant par les onduleurs.
Elle s’adresse principalement au monde résidentiel et au petit tertiaire ou commercial, jusqu’à 100 kW.
Etendu dans tous foyers français dans les années 1960 et 1970 et
laergement utilisé pour démocratiser l’internet haut débit dans les
1995-2010, le réseau « cuivre » ne servira bientôt plus. Dépassé
technologiquement par la fibre optique,
le réseau ADSL coûte par ailleurs de plus en plus cher à maintenir
alors que les internautes français se tournent désormais vers l’internet
très haut débit.
Le réseau de fibre optique constitue dorénavant l’épine dorsale
des télécommunications aussi bien pour les particuliers que pour les
entreprises. Qu’il s’agisse de voix sur IP, de transfert de données, de
TV en très haut définition, la fibre répond aux usages numériques les
plus gourmands pour de nombreuses décennies.
Un chantier progressif en plusieurs étapes
Le réseau ADSL ne sera pas fermé du jour au lendemain ! On ne
coupe pas un réseau aussi vital aussi facilement et rapidement que cela.
L’arrêt du réseau ADSL est organisé sur plusieurs année, un délai
certes long mais nécessaire pour garantir une transition efficace et
sans couacs. Les étapes sont les suivantes :
La première étape consiste à substituer l’ADSL par la fibre.
Une fois les travaux de déploiement achevés, les communes fibrées à
100% recoivent le statut de « zone fibrée »
La seconde étape est plus concrète : dans les zones fibrées, la fermeture commerciale de l’ADSL est déclenchée (les nouveaux raccordements ADSL deviennent impossibles)
La troisième étape est la dernière du processus : la fermeture technique.
En fonction du calendrier décidé par Orange et l’ARCEP, le réseau
cuivre est éteint après que les derniers clients aient migrés vers une
offre fibre. Le réseau cuivre est alors « déposé » pour récupérer le
précieux cuivre notamment.
En finir avec l’ADSL dans les communes fibrées à 100%
Après une phase d’expérimentations menées en 2022, Orange a publié fin 2022 un premier lot de 163 communes où l’ADSL sera coupé
à partir du 31 janvier 2025. Dès le 31 janvier 2024, il y sera
impossible de souscrire une offre ADSL. Tout comme dans le reste de la
France d’ici janvier 2026 dès lors que la commune est considérée comme
« fibrée à 100% ». Si les objectifs de couverture en fibre sont tenus dans
les différentes régions, la phase de fermeture technique montera en
puissance entre 2026 et 2030. Seront alors concernés plus de 40 millions
de locaux selon ce calendrier prévisionnel :
2,8 millions de locaux fin 2026 (lot 3) dans 2300 communes
L’installation électrique représente entre 3 et 6 % du budget de
construction d’une maison. Un chiffre important qui mérite une attention
particulière, car la sécurité des occupants est en jeu : chaque année,
3 000 personnes sont victimes d’électrisation (choc électrique) et 30 à
40 personnes décèdent par électrocution. Entre 20 et 35 % des incendies
d’habitation seraient de source électrique (1).
Promotelec vous recommande….
Du fait des risques qu’elle représente pour les occupants du logement,
Promotelec vous recommande de vous adresser à un professionnel
électricien pour faire réaliser votre installation électrique.
Une installation électrique neuve ou entièrement rénovée doit être
conforme à la norme NF C 15-100. Publiée par l’Afnor, c’est la norme de
référence partagée par l’ensemble des acteurs de la filière électrique.
Elle détaille les caractéristiques des installations électriques et les
exigences de mise en œuvre.
La norme NF C 15-100 s’applique aux bâtiments neufs et aux
installations neuves des bâtiments existants dans le cadre d’une
rénovation totale, de modifications et d’extensions du logement.
Une installation électrique conforme à la norme NF C 15-100 présente l’ensemble des organes de sécurité suivants :
un compteur électrique, qui sert à mesurer la quantité d’électricité consommée ;
un disjoncteur général, qui permet de couper le courant sur l’ensemble de l’installation ;
un tableau électrique, qui regroupe tous les circuits électriques du logement ;
des dispositifs différentiels à haute sensibilité (30 mA), qui
protègent l’installation électrique et les personnes contre les fuites
de courant ;
des fusibles ou des petits disjoncteurs à l’origine de chaque circuit, qui protègent contre les surintensités ;
des conduits, pour assurer la protection mécanique des fils conducteurs.
L’installation peut aussi être équipée d’un délesteur, qui évite le
déclenchement du disjoncteur général lorsque la puissance appelée
dépasse la puissance souscrite.
Quelles sont les règles par pièce ?
La norme précise également le nombre de points d’éclairage, de prises
de courant et le type de circuits qui doivent être installés dans
chaque pièce :
Pièces
Points d’éclairage
Prise de courant – au minimum …
Type de circuit – au minimum …
Séjour
1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée
… 5 dont 1 par tranche de 4 m², 7 minimum au-delà de 28 m²
… 1 circuit de commande
Cuisine
1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée
… 6 dont 4 au-dessus du plan de travail, au-delà de 4 m² (3 prises en dessous)
… 1 circuit de commande
+ 1 circuit d’alimentation pour cuisinière ou plaque de cuisson
+ 1 circuit spécialisé si four indépendant
+ 1 circuit spécialisé si lave-vaisselle
+ 1 circuit spécialisé si lave-linge
Salle de bains
1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol
…1 autorisée hors volume uniquement
…1 circuit de commande
Circulation, WC ou autres locaux
1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée (sauf dans les WC)
….1 obligatoire au-delà de 4 m²
… 1 circuit de commande
Chambres
1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée
…3 installées en périphérie
… 1 circuit de commande
Extérieur
1 alimentation par entrée principale ou de service, et à proximité du garage
/
… 1 circuit de commande
(1) Source : Baromètre 2021 de l’Observatoire national de la sécurité électrique (ONSE)
Le saviez-vous ?
Pour les logements neufs dont le permis de construire est déposé depuis le 1er
septembre 2016, l’arrêté du 3 août 2016 impose au moins deux prises de
communication de type RJ45 dans le logement en fonction du nombre de
pièces (2 dans un T1, 3 dans un T2 et 4 dans un T3 ou plus). Chaque
prise RJ45 est reliée au tableau de communication au moyen de câbles à
paires torsadées selon une structure en étoile.
Pour pouvoir être raccordée au réseau, une installation neuve doit
faire l’objet d’une attestation de conformité, visée par le Comité
national pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuel). Elle
est remplie par l’électricien, qui l’adresse à la direction régionale de
Consuel pour validation. Cette attestation peut également être remplie
en ligne sur le site de Consuel.
Cette obligation concerne également les installations électriques
entièrement rénovées, dès lors que l’installation a été mise hors
tension afin de procéder à la rénovation.
Le réseau
cuivre historique, réseau qui vous fournit le téléphone, l’internet et
la TV, va disparaître progressivement, au profit de la fibre optique,
une technologie plus moderne, plus rapide et plus puissante. Date de fermeture, technologies concernées, opérateurs… Orange répond à vos questions.
La priorisation par le gouvernement du déploiement de la fibre optique sur tout le territoire, via le Plan France Très Haut Débit,
et l’accélération de l’adoption de la fibre par les français depuis la
crise sanitaire, ont rendu l’arrêt du réseau cuivre historique d’Orange
possible. À partir de 2023 et jusqu’en 2030, le réseau cuivre
d’Orange, utilisé pour le téléphone fixe, Internet (ADSL, SDSL, VDSL) et
la TV, va donc être amené à disparaître progressivement..
Le réseau cuivre, qu’est-ce que c’est ?
Le
réseau cuivre est le réseau de télécommunication historique en France
détenu par Orange (ex France Télécom). Il a permis aux français
d’accéder au téléphone fixe et à internet (ADSL, SDSL, VDSL) via des
câbles en cuivre déployés partout dans l’Hexagone. Ils relient les
foyers pour leur fournir l’accès à la téléphonie fixe, à Internet et à
la télévision et ce, quel que soit leur opérateur commercial.
Pourquoi le réseau cuivre va-t-il s’arrêter ?
Dans le cadre de la modernisation des réseaux, Orange a annoncé fin 2019 sa volonté de fermer techniquement son réseau cuivre progressivement entre 2023 et 2030. Même s’il a servi de nombreux français pendant des décennies, le réseau cuivre est plus sensible aux aléas de la météo, à l’humidité et est plus énergivore que la fibre optique. Par ailleurs, aujourd’hui, à l’heure où Internet a une place prédominante dans la vie de très nombreux français, le réseau cuivre atteint ses limites et ne peut plus suivre la demande grandissante d’usage des utilisateurs… Particulièrement après la pandémie, alors que le télétravail devient une norme pour beaucoup. Une connexion internet rapide est devenue indispensable et c’est ce qu’offre la fibre… En 2019, Orange a donc annoncé vouloir amorcer son de fermeture du réseau cuivre à partir de 2023.
Comment ce réseau va-t-il s’arrêter ?
La fermeture du réseau cuivre va se faire progressivement par zone géographique identifiée tous les ans. Dans ce cadre, les opérateurs commerciaux vont proposer à leurs clients d’être accompagnés dans le changement vers la fibre optique ou une solution alternative. À partir de l’année 2026, plus aucun opérateur ne pourra proposer à ses clients une offre de connexion XDSL (ADSL, SDSL, VDSL) ou un abonnement téléphonique utilisant le réseau cuivre. En 2030, les offres sur technologie cuivre n’existeront plus en France.
Pourquoi la France passe-t-elle à la fibre optique ?
Le réseau fibre est non seulement le réseau le plus performant, mais c’est aussi le plus robuste et le plus fiable. Le cuivre peut être en effet plus facilement abîmé et perturbé par les intempéries que la fibre. De plus, aujourd’hui, le numérique est incontournable dans la vie des français : un réseau fiable, moderne et rapide est nécessaire pour accompagner cette transformation des usages et des communications entre les citoyens. Enfin, la fibre est une connexion plus vertueuse d’un point de vue énergétique : se connecter sur Internet via la fibre consomme 3 fois moins d’énergie que lorsque l’on utilise le réseau cuivre.
Comment savoir si je suis sur un réseau cuivre ?
Vous
pouvez le savoir de différentes manières. Tout d’abord, observez votre
habitation : vos équipements (téléphone, box internet) sont-ils branchés
via un boîtier blanc, que l’on appelle la « prise PTO » (point
terminaison optique) ou via une prise téléphonique en forme de T ? Si vous avez le boîtier blanc, alors vous avez la fibre, s’il s’agit d’une prise en T, vous êtes raccordés au réseau cuivre. Également,
si votre contrat ou vos factures n’indiquent pas que vous êtes abonné à
la fibre, alors vous disposez d’une offre sur le réseau cuivre. Enfin,
si vous ne vous souvenez pas avoir reçu un technicien de votre
opérateur pour effectuer les nouveaux raccordements, alors vous êtes
sans doute dépendant du réseau cuivre.
Qu’est-ce que cela signifie pour moi ?
Cela
veut donc dire que vous allez devoir migrer vos services vers un
abonnement similaire sur une ligne fibre, éventuellement, mais de
manière ponctuelle, sur une technologie alternative présentant des
performances équivalentes en très haut débit. N’hésitez pas à vous
rapprocher de votre opérateur commercial ou vous connecter à votre
espace client pour vous renseigner dès maintenant sur les offres
disponibles sur fibre optique.
Je ne suis pas client d’Orange, est-ce que ce changement me concerne ?
Oui. Si le réseau cuivre appartient à Orange, il a été ouvert à l’utilisation par les autres opérateurs commerciaux. De ce fait, même si votre abonnement de téléphonie fixe et votre box internet sont fournis par un autre opérateur, vous êtes également concerné par ce changement. N’hésitez pas à vous rapprocher de lui.
Comment vais-je être prévenu de la fermeture de ma ligne ?
Votre opérateur va vous transmettre un courrier vous expliquant comment et quand ce changement va s’opérer dans votre commune.
Pourrais-je avoir le téléphone fixe avec un abonnement fibre ?
Oui,
la fin du réseau cuivre ne veut pas dire fin de la téléphonie fixe.
Vous pourrez donc tout à fait continuer à bénéficier d’un service
téléphonique suite à l’installation de la fibre chez vous pour continuer
à appeler vos proches. Si vous utilisez seulement votre téléphone
fixe, les mêmes offres existent sur la fibre,
au même prix… À condition que votre téléphone ne soit pas trop vieux.
N’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette démarche par votre
conseiller.
J’ai la télévision via la TNT, est-ce que je vais perdre mon accès avec la fermeture du cuivre ?
Non,
car la TNT passe par l’antenne placée sur le toit de votre maison et
non par le réseau cuivre. Même après la fin du réseau cuivre et
l’arrivée de la fibre chez vous, vous pourrez continuer à regarder la
télévision via votre antenne.
Suis-je obligé de souscrire un abonnement Internet avec la fibre ?
Non, vous pouvez très bien ne vous servir de la fibre que pour bénéficier de la téléphonie fixe. Dans ce cas, vous devrez souscrire à un abonnement spécifique à votre opérateur.
La fabrication des tubes fluorescents est sur le point de s’arrêter.
Des lampes et luminaires plus performants vont remplacer ces tubes
fluorescents. Le Syndicat de l’éclairage alerte sur ce basculement
critique. En effet, il faut préparer les industriels et le grand public
sans attendre, sous peine d’être confronté à une pénurie.
Le 25 février et le 25 août 2023, les deux échéances à préparer
Ce sont les dates butoir de fin de mise sur le marché européen des
lampes fluorescentes compactes, tubes fluorescents T5 et T8, etc.
Concrètement, les stocks toujours existants pourront continuer d’être
écoulés, mais vont rapidement s’épuiser. Le Syndicat de l’éclairage
l’affirme : le rythme de report vers les solutions LED ne permet pas
d’envisager sereinement ces échéances.
Un sérieux risque de pénurie à anticiper
Les fabricants s’attendent à faire face, début 2023, à une forte
demande de solutions de substitution. Ils recommandent ainsi d’anticiper
dès à présent cette transition, d’autant plus que toute l’industrie
électronique affronte une forte pénurie de composants.
Ne pas attendre et passer aux solutions LED
Sur le terrain, la technologie LED s’est imposée dans les nouvelles
installations, compte tenu de ses nombreuses qualités. Néanmoins il
reste encore énormément de structures à rénover, et le temps presse si
l’on ne veut pas se retrouver sans lumière. Les membres du Syndicat de
l’éclairage se mettent à la disposition des professionnels et du grand
public pour les accompagner dans cette transition.
Pour répondre à une réglementation européenne** exemplaire et faire
un pas de plus vers des installations plus durables, la filière de
l’éclairage met un terme à la mise sur le marché des lampes présentant
une moins bonne performance environnementale.
Des millions d’installations bientôt à remplacer
Dans les prochains mois et années, des centaines de millions de
lampes et tubes fluorescents en fin de vie devront être remplacés. Pour
trouver un équivalent, les professionnels auront le choix parmi de
multiples solutions LED. Le catalogue des produits d’éclairage s’est en
effet transformé pour offrir aujourd’hui un panel complet de solutions
lampes et/ou luminaires.
Cette évolution est le fruit des innovations des fabricants pour
répondre aux grands enjeux de l’efficacité énergétique et de la
protection de l’environnement, avec toujours un triple objectif :
consommer moins de ressources, réduire la facture énergétique, tout en
améliorant l’usage et la qualité de la lumière.
Pour plus de détails sur cette réglementation et les alternatives disponibles, n’hésitez pas à vous rapprocher des adhérents du Syndicat de l’éclairage.
Prochaines échéances
D’ici là, vous pouvez d’ores et déjà noter les différentes échéances officielles de fin de mise sur le marché :
24 février 2023, fin des tubes fluorescents à longue durée de
vie et lampes fluorescentes compactes avec appareillage non intégré
(CFL-ni) de moins de 20 000 heures,
24 août 2023, fin des tubes fluorescents T5 et T8, lampes fluorescentes compactes avec un durée de vie de plus de 20 000 heures,
31 août 2023, fin des capsules halogènes à culot G9 G4 GY 6.35.
Passées ces dates, les produits déjà mis sur le marché européen
pourront continuer à être vendus jusqu’à épuisement des stocks, les
lampes spéciales et lampes UV n’étant pas concernées par ces échéances.
**(Règlement (UE) 2019/2020 et directive européenne 2011/65/UE sur la réduction des substances dangereuses)
Recyclage
Le bon geste recyclage : que faire de vos anciennes lampes ? Vous pouvez les confier à Ecosystem, anciennement Recylum, éco-organisme chargé de la collecte et du traitement des lampes en fin de vie.
Vous
rénovez ou construisez et optez pour réaliser vous-même l’installation
électrique de votre « Home, Sweet Home » ? Sachez que vous devez
désormais appliquer la nouvelle version de la norme électrique NFC
15-100, aussi appelée norme C 15-100. Voici l’essentiel à retenir.
Qui est concerné par la norme électrique NFC 15-100 ?
Les propriétaires qui construisent, rénovent ou agrandissent un logement doivent la prendre en compte dans leurs plans.
La nouvelle mouture de la norme est principalement axée sur la
sécurité des biens et des personnes. Attention, pas de dérogation
possible ! Soyez d’autant plus vigilants afin de respecter les
différentes règles à appliquer.
A savoir
NFC 15-10 ou norme C15-100 ?
Les deux terminologies correspondent exactement à la même norme !
Ainsi, vous trouverez indifféremment l’une ou l’autre des appellations
dans les documents officiels ou techniques.
Concrètement, comment s’applique la norme NFC 15-100/C15-100 pièce par pièce ?
Dans le salon
S’il fait moins de 28 m2, 5 prises (avec terre) minimum sont nécessaires.
Avec une surface de plus de 28 m2, vous devez installer 7 prises au minimum.
Il faut également avoir 1 prise spécifique dédiée aux réseaux de communication (téléphonie, réseau informatique).
Dans la cuisine
Si elle mesure moins de 4 m2, prévoyez 3 prises (avec terre).
Pour plus de 4 m2, il vous faudra au moins 4 prises à répartir au-dessus du plan de travail.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, en rajouter une à côté de la hotte
aspirante. Si vous le faites, sachez qu’elle doit être placée à 1,8 m du
sol minimum.
Dans la chambre
3 prises (avec terre) au minimum.
1 prise supplémentaire à côté de l’interrupteur principal d’éclairage.
1 prise dédiée aux réseaux de communication, installée à proximité d’une prise électrique.
Dans la salle de bains
Elle ne
compte plus désormais que deux zones ou volumes appelés « de
protection » dans lesquels vous devez obligatoirement installer des
éléments électriques spécifiques IPX4 ou IPX7. Le calcul du volume de ces zones est complexe.
Vous
pouvez prévoir une prise supplémentaire (de terre) hors de ces zones
ainsi qu’une seconde à proximité de l’interrupteur principal de la salle
de bains.
Dans les toilettes
Si elles
sont en dehors de la salle de bain, il faut 1 prise (avec terre) à
placer à côté de l’interrupteur de la lumière. Celui-ci doit se trouver à
l’intérieur de la pièce.
Dans les couloirs et les espaces de passage
Si un de ces espaces dépasse une surface de 4 m2, pensez à y installer 1 prise (avec terre) obligatoirement.
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Le saviez-vous ?
Dans le but de diminuer les coûts de construction des logements, la norme NF C 15-100 a évolué1 :
présentation simplifiée, sens de construction exposé chronologiquement…
Tout a été mis en place pour une meilleure optimisation des travaux et
de leurs dépenses qui vont avec.
Les autres grandes évolutions touchent les exigences de sécurité et les installations dites « du confort ». Par exemple : le nombre de prise de courant dans un salon est passé de 10 à 7 obligatoires.
A retenir également
Les
prises à fixation à griffes sont aujourd’hui interdites dans les
logements neufs ou les rénovations. Dans certains cas particuliers de
rénovation, elles peuvent être autorisées exceptionnellement. Là encore,
il vaut mieux demander l’avis d’un expert.
Les disjoncteurs individuels remplacent définitivement les fusibles.
Vous pouvez prévoir désormais un plus grand nombre de prises possibles par circuit.
Tous les interrupteurs muraux liés à l’éclairage doivent être placés entre 0,9 m et 1,30 m.
L’obligation
d’avoir des parafoudres est étendue à un grand nombre de zones de
France. Sachez que la réglementation varie en fonction de votre
situation géographique mais aussi de votre installation et de votre type
de logement. Il est donc préférable de vous renseigner auprès d’un
professionnel ou de votre vendeur de matériel électrique.
La norme C15-100/NFC 15-100 impose l’installation d’un ETEL
ETEL signifie Espace technique électrique du logement. En résumé, il s’agit du nouvel emplacement où seront installés tous les disjoncteurs ainsi que le coupe-circuit central.
Il doit se situer loin des canalisations d’air et d’eau. Sa largeur et son épaisseur sont réglementées.
Renseignez-vous auprès de votre vendeur de matériel électrique afin de vous procurer le matériel adapté à votre installation.
Bon à savoir
Consuel : une attestation de conformité indispensable
Une fois les travaux terminés, vous devez obtenir une attestation de conformité de votre installation électrique. Il faut en faire la demande auprès de l’organisme Consuel. Si vous prenez possession d’un logement neuf ou rénové, le vendeur doit pouvoir vous fournir également cette attestation.
Publics
concernés : les employeurs qui font réaliser des travaux sous tension
ou des interventions à leurs salariés dans le domaine de la basse
tension(BT).
Objet : définir des seuils de tension et de courant au-delà
desquels les travaux sur des installations électriques sont des travaux
sous tension, Fixer les conditions d’exécution des interventions sur ces
installations et les références des normes rendues d’application
obligatoire.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de la date de sa publication.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre
de l’économie, des finances et de la relance, la ministre du travail,
de l’emploi et de l’insertion et le ministre de l’agriculture et de
l’alimentation, Vu le décret n° 2009-697 du 16 juin 2009 relatif à la normalisation, notamment son article 17 ; Vu
l’arrêté du 20 novembre 2017 relatif aux normes définissant les
modalités recommandées pour l’exécution des opérations sur les
installations électriques ou dans leur voisinage ; Vu l’avis du Conseil d’orientation des conditions de travail en date du 4 décembre 2018, Arrêtent :
ReplierChapitre 1er : Travaux sous tension (Articles 1 à 2)
Article 1 Dans le cadre des opérations effectuées sur des installations électriques ou dans leur voisinage prévues à l’article R. 4544-1 du code du travail,
les travaux réalisés sur une installation électrique, classée dans le
domaine de la basse tension au sens de l’article R. 4226-2 du même code
et qui n’a pu être mise hors tension, sont considérés comme des travaux
sous tension mentionnés au 1° de l’article R. 4544-2 du même code
lorsque sont dépassés les niveaux de tension et de courant fixés
ci-après pour les activités suivantes : 1° Les travaux sur les
véhicules et les engins mobiles à motorisation thermique, électrique ou
hybride ayant une énergie électrique embarquée dont la tension est
supérieure à 60 volts ou dont la capacité totale de la batterie
d’accumulateurs est supérieure à 275 ampères-heures ; 2° Les travaux sur les installations industrielles et tertiaires dont les conditions de fonctionnement sont les suivantes : a)
En courant alternatif, la tension est supérieure à 500 volts ou le
courant assigné ou de réglage du dispositif de protection contre les
surintensités (In) placé à l’origine du circuit est supérieur à 63
ampères ; b) En courant continu, hors batteries d’accumulateurs
stationnaires mentionnés au 3°, la tension est supérieure à 750 volts ou
le courant assigné ou de réglage du dispositif de protection contre les
surintensités (In) placé à l’origine du circuit est supérieur à 32
ampères ; 3° Les travaux sur les batteries d’accumulateurs
stationnaires dès lors que la tension est supérieure à 60 volts ou que
la capacité totale des batteries d’accumulateurs est supérieure à 275
ampères-heures.
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Article 2 Les
travailleurs chargés d’exécuter les travaux sous tension définis à
l’article 1 sont titulaires de l’habilitation spécifique prévue à l’article R. 4544-11 du code du travail.
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ReplierChapitre 2 : Interventions (Articles 3 à 5)
Article 3 Lorsque
la tension et le courant sont nuls et inférieurs ou égaux aux niveaux
fixés à l’article 1er, sont regardées comme des interventions au sens du
2° de l’article R. 4544-2 du code du travail,
les opérations d’ordre électrique de courte durée, effectuées sur des
circuits électriques dont les caractéristiques physiques répondent à des
exigences de tension, de section des conducteurs, de protection contre
les courts-circuits définies de manière à supprimer ou limiter les
risques électriques. Sont également regardées comme des
interventions, les opérations d’ordre électrique de courte durée
effectuées sur les accumulateurs et les batteries d’accumulateurs
lorsque : 1° La connexion et la déconnexion est réalisée sur un circuit ouvert (hors charge). 2° La manutention des batteries est réalisée uniquement bornes protégées contre les contacts directs.
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Article 4 Les
opérations effectuées conformément aux normes NF C18-510 : janvier 2012
et NF C18-550 : août 2015, sont réputées satisfaire aux dispositions de
l’article 3.
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Article 5 Les travailleurs chargés d’exécuter les interventions mentionnées à l’article 3 sont titulaires de l’habilitation prévue à l’article R. 4544-9 du code du travail.
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ReplierChapitre 3 : Adaptation des mesures de prévention au risque d’origine électrique (Article 6)
Article 6 L’employeur adapte les mesures de prévention qu’il met en œuvre en application de l’article R. 4544-4 du code du travail
au regard des niveaux de tension et de courant ainsi que, pour les
travaux sous tension définis à l’article 1er et des interventions
mentionnées à l’article 3, du risque de court-circuit maximal présumé de
l’installation électrique à l’emplacement où sont réalisés ces travaux
ou interventions.
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ReplierChapitre 4 : Autres opérations (Article 7)
Article 7 En
dehors des travaux sous tension mentionnés à l’article 1er et des
interventions mentionnées à l’article 3, les opérations d’ordre
électrique ou non électrique effectuées au voisinage d’une pièce nue
sous tension, tels que les essais et les mesurages mentionnés au 1° de l’article R. 4544-2 du code du travail sont soumises aux prescriptions des articles R. 4544-4 et R. 4544-5 du code du travail, relatifs aux travaux hors tension et aux travaux au voisinage de pièces nues sous tension.
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Article 8 Les mesures de prévention prévues à l’article R. 4544-8 du code du travail
mises en œuvre par l’employeur pour la réalisation des travaux sous
tension définis à l’article 1, sont conformes aux dispositions prévues
dans les normes homologuées dont les références sont les suivantes : a)
NF C18-505-1 : mai 2017 – Travaux sous tension sur les installations
électriques basse tension – Mesures de prévention mises en œuvre –
Partie 1 : prescriptions générales ; b) NF C18-505-2-1 : mai 2017 –
Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension –
Mesures de prévention mises en œuvre – Partie 2-1 : prescriptions
particulières pour les véhicules et engins à motorisation thermique,
électrique et hybride ; c) NF C18-505-2-2 : novembre 2013 – Travaux
sous tension sur les installations électriques basse tension – Mesures
de prévention mises en œuvre – Partie 2-2 : prescriptions particulières
pour les installations industrielles et tertiaires ; d) NF
C18-505-2-3 : novembre 2013 – Travaux sous tension sur les installations
électriques basse tension – Mesures de prévention mises en œuvre –
Partie 2-3 : prescriptions particulières pour les opérations sur les
batteries d’accumulateurs stationnaires.
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ReplierChapitre 6 : Dispositions finales (Article 9)
Article 9 Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
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Fait le 7 avril 2021.
La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Pour la ministre et par délégation : Le directeur général du travail, P. Ramain
Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le délégué interministériel aux normes, R. Stefanini
Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Pour le ministre et par délégation : Le directeur-adjoint des affaires financières, sociales et logistiques, P. Auzary