Un nouveau site internet pour vous accompagner vers la transition au Très Haut Débit
Auteur : Patrice Camp
Apave : Une nouvelle version de la norme NF C 15-100 est attendue en 2024
Flash réglementaire
La dernière édition de la norme NF C 15-100 date de 2002. Une révision de cette norme est en cours, elle prend en compte le fruit de ces années de retours d‘expérience. Les experts techniques Apave ont été associés et ont participé activement au groupe de travail sur cette norme. En avant-première Apave vous informe sur les principaux enjeux de la future norme NF C 15-100 dans sa version 2024.
NF C 15-100 : qui est impacté par la nouvelle norme ?
Une grande variété d’acteurs sont concernés par la nouvelle norme :
- Les entreprises industrielles ou tertiaires, le secteur de l’énergie, des transports, les établissements médico-sociaux, ou les collectivités locales.
- Les bureaux d’études qui travaillent à la conception d’installations électriques.
- Les installateurs et électriciens.
NF C 15-100 : quelles sont les installations électriques concernées ?
- La norme s’applique aux installations électrique Basse-Tension.
- Une norme n’est pas rétroactive, seules les installations neuves devront appliquer, à terme, la nouvelle NF C 15-100.
- La nouvelle norme s’appliquera également en cas de modification de l’installation électrique : à l’occasion d’une rénovation ou d’une extension, ajout de machines, installation de panneaux photovoltaïques, de bornes de recharge pour les véhicules électriques…
NF C 15-100 : quoi de neuf ?
Cette mise à jour apporte des améliorations et des clarifications sur les exigences de sécurité pour les installations électriques, notamment au niveau du dimensionnement de l’installation électrique.
Elle intègre également des sujets d’actualité comme les infrastructures de recharge des véhicules électriques (IRVE) ou encore l’efficacité énergétique.
Norme NF C 15-100 : quand va t’elle s’appliquer ?
La publication de la nouvelle norme est attendue pour le mois de mai 2024.
Elle devrait alors s’appliquer 6 mois plus tard, donc en fin d’année 2024.
NF C 15-100 : comment s’informer ?
Dans les prochains mois, Apave vous informera par l’intermédiaire de webinaires et de contenus dédiés afin de vous apporter une information la plus complète possible.
Nous travaillons d’ores et déjà, à la mise à jour de stages de formation et de classes virtuelles dédiés pour permettre aux professionnels de se familiariser avec cette nouvelle norme.
France Info : Téléphone fixe et ADSL : la fin du réseau cuivré inéluctable, la fibre plus chère ?
La fin du réseau téléphonique « cuivre » est programmée de façon progressive jusqu’à 2030. Peu à peu, les communes de Bourgogne basculent sur les réseaux de fibres optiques, plus robustes, plus rapides. La transition a déjà commencé.
C’est la fin d’une technologie qui va s’opérer progressivement sur tout le territoire français : le réseau téléphonique « cuivre » va disparaître. C’est ce que les opérateurs de téléphonie appellent « le réseau RTC », pour Réseau Téléphonique Commuté. Inventé à la fin du XIXème siècle et déployé par France Télécom dans les années 1980 pour faire face à l’augmentation du nombre de téléphones dans les foyers.
La fin d’une technologie vieille de 50 ans
La fin du « RTC » est certes programmée, mais elle ne va pas s’effectuer de façon brutale. La transition est prévue jusqu’en 2030. En Bourgogne, 31 communes doivent se défaire du réseau cuivré d’ici janvier 2026.
Selon Jérémy Brasseur, coordinateur réseau Côte-d’Or chez Orange, la fibre propose de nombreux avantage : « le réseau fibre est 10 fois plus performant que le réseau cuivre. La fibre optique est plus performante que le réseau cuivre, pour internet, plus de rapidité, moins d’attente ».
Hormis le gain en performances, le réseau fibre est moins énergivore que le réseau cuivré : « le réseau cuivre consomme 2 à 3 fois plus d’électricité que le réseau fibre. C’est une économie qui n’est pas négligeable. »
Autre aspect environnemental, les câbles multiconducteurs en cuivre pourront être récupérés et recyclés.
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Pour le maire d’une commune concernée par la suppression du réseau cuivre, à Nesle-et-Massoult (Côte-d’Or), l’opération va avoir un impact visuel positif. « Si une partie de tous ces petits fils qui se baladent à droite à gauche disparaissent, c’est déjà pas mal, se réjouit Didier Baudry. Je pense que ça ne va pas pénaliser beaucoup de monde. Quelqu’un qui s’installe aujourd’hui ici sachant qu’il y a la fibre, il va demander la fibre, il ne va pas demander un raccordement en ligne cuivre. »
Plus de cuivre, le téléphone plus cher ?
Avec le passage à la fibre optique, des questions subsistent. Auprès d’abonnés qui ont conservé leur ligne fixe traditionnelle et un accès internet par ADSL, le passage à la fibre inquiète.
Par exemple, Christiane est une habitante retraitée de la commune de Nesle-et-Massoult. À 76 ans, elle a gardé ses habitudes. « Je ne veux pas de frais supplémentaires, et je crains qu’il y en ait. C’est une appréhension quand même ! »
Surcoût mensuel de la fibre : 4 à 5 euros par mois. Mais Orange va proposer une option « fibre voix seule », sans accès à internet au même prix que l’ancien abonnement téléphonique. Les autres opérateurs pourraient suivre le même mouvement.
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La fibre n’est pas accessible partout
Toujours sur la commune de Nesle-et-Massoult, un exemple qui pénalise certains habitants : une maison n’est pas raccordée à la fibre. Comme l’explique le maire Didier Baudry : « le chemin sur lequel nous sommes n’est pas desservi par la fibre optiqu. Donc les habitants qui se trouvent de ce côté-ci ne peuvent être alimentés qu’en retirant des câbles depuis le centre du village. Il faut qu’ils traversent la cour en privé de l’autre côté, ce n’est pas simple. C’est des travaux conséquents quand même. C’est une inquiétude, oui, que certaines personnes n’aient pas de solution ! »
La transition vers la fibre impose de ne plus ouvrir de lignes « cuivre ». 12 mois avant la fermeture du réseau dans la commune et au plus tard en 2026, il ne sera plus possible, en cas de changement d’opérateur ou d’emménagement, de souscrire un abonnement ADSL ou une ligne téléphonique via le cuivre.
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Devant les difficultés, un report est-il possible ?
Interrogation sur les tarifs, et sur la faisabilité de certaines connexions. Le département de Côte d’Or, comme d’autres, réclame à Orange le report du démantèlement du cuivre. Les échéances semblent un peu trop proches. « C’est surtout trop rapide, explique Olivier Barozet, directeur général adjoint au Conseil départemental de Côte-d’Or. Mais pourquoi se fixer des échéances tout de suite ? Finissons le déploiement de la fibre, organisons la continuité du service, et après, quand tout ça serait fait, enlevons tranquillement le cuivre partout et en s’assurant à coup sûr que tout le monde puisse avoir un minimum de service. »
Selon l’opérateur Orange, même sans connexion fibre, des solutions existent. Cyprien Mateos
Délégué régional Bourgogne-Franche-Comté Orange : « Ce
sera peut-être du satellite, ça sera peut-être de la 4G, peut-être de
la 5G à terme, il y aura une solution. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on
ne pourra pas faire un arrêt du cuivre si les gens sont sans solution. »
Pour le département de la Côte-d’Or, 60 nouvelles communes éligibles à la suppression du réseau cuivré seront dévoilées à la fin d’année 2023.
Téléphone fixe et ADSL
Avec le déploiement de la fibre optique, le réseau de cuivre, utilisé pour accéder à la téléphonie fixe et à l’ADSL, est appelé à disparaître. Orange, son propriétaire, a annoncé un plan de fermeture qui doit s’étaler de 2023 à 2030 et qui aura des conséquences sur de nombreux usagers.
Interdiction pour les tubes fluorescents à compter du 25 août 2023
Alors que les lampes fluorescentes compactes sont interdites de mise sur le marché européen depuis le 25 février dernier, cette interdiction s’étendra aux tubes fluorescents à compter du 25 août. 80 millions de tubes fluorescents devront ainsi être remplacés par d’autres luminaires dans les années à venir, et notamment par des solutions LED, permettant de diviser par 3 les consommations d’énergie. Les explications de Pierre-Yves Monleau, directeur marketing de Ledvance France.

Pouvez-vous nous faire un rappel réglementaire sur l’interdiction de mise sur le marché européen des tubes fluorescents ?
Pierre-Yves Monleau : Le tube fluorescent est une innovation technologique des années 1920, qu’on appelle souvent « néon » dans le langage courant, mais qui ne contient pas de néon. On les retrouve notamment dans des immeubles de bureaux, des écoles, pas mal d’industries, et de lieux de stockage.
Ces tubes fluorescents sont amenés à être « interdits de mise sur le marché européen » à compter du 25 août 2023. L’interdiction de mise sur le marché est un outil souvent utilisé par la réglementation européenne pour bannir des produits ou des technologies, en laissant un peu de souplesse au marché. Donc si on en a au-dessus de sa tête, on n’est pas obligé de les enlever au 26 août, mais on peut les garder jusqu’à ce qu’ils s’éteignent. Si un magasin en a en stock, il n’est pas obligé de les jeter. Il peut continuer à les vendre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de stock.
L’interdiction de mise sur le marché, c’est le fait de ne plus fabriquer et de ne plus importer en Europe, et d’assécher la filière.
Compte tenu de la durée de vie moyenne des tubes fluorescents et de ses différents usages (industrie, tertiaire, etc.), on estime qu’il faudra 4 à 6 ans au marché français pour remplacer la très grande majorité du parc existant.
Il y a vraiment une information marché à faire, parce qu’on parle d’un parc existant de 80 millions d’unités. En éclairage, c’est le produit le plus vendu en volume. On en vendait 20 millions en France il y a 10 ans.
Par quoi vont-être remplacés ces tubes fluorescents ?
Pierre-Yves Monleau : Il y a pas mal de solutions de remplacement. Il y a notamment le remplacement de la source, c’est-à-dire du tube fluorescent par un tube LED. C’est une solution qui permet de ne pas jeter le luminaire existant, donc on va éviter des déchets.Pour le tube LED, on a une durée de vie plus longue, allant de 30 000 à 100 000 heures, selon les modèles.
Il y a 3 étapes pour faire des économies d’énergie : la première, c’est de remplacer l’existant par de la LED, la deuxième, c’est de rajouter une détection de présence, et la troisième, c’est la gradation par rapport à la lumière du jour.
Il est plus que recommandé de faire une étude d’éclairage, afin d’assurer des bons niveaux d’éclairement, tout en optimisant les économies d’énergie. Il est par exemple fréquent que l’on se rende compte, lors de l’étude, qu’il est possible de réduire le nombre de luminaires, donc c’est aussi un facteur d’économies d’énergie. Une étude d’éclairage peut se faire avec le logiciel DIALux, qui va permettre de déterminer l’emplacement parfait du luminaire et la quantité, pour apporter la lumière nécessaire sur le lieu de travail. Par exemple, pour un bureau, la norme EN 12464-1 institue un éclairage de 500 lux.
Le remplacement de ces tubes fluorescents par des tubes LED va permettre combien d’économies d’énergie ?
Pierre-Yves Monleau : Un luminaire classique d’1m50 contenant un tube fluorescent T8 58W consomme environ 65W, avec les pertes liées au ballast ferromagnétique. Si le luminaire est en bon état, on peut remplacer le tube fluorescent existant par un tube LED d’environ 20 watts, donc on va diviser par plus de 3 la consommation.
Comment ces tubes fluorescents vont-ils être recyclés ?
Pierre-Yves Monleau : C’est obligatoire depuis des années de collecter et de recycler les tubes fluorescents. En 2005, l’Europe a publié la directive « déchets d’équipements électriques et électroniques ». Dans ce cadre-là, les filières ont dû se monter de manière un peu plus officielle et professionnelle. Nous avons l’éco-organisme « Ecosystem », qui s’occupe de la collecte et du recyclage des produits électriques et électroniques, et notamment des lampes et tubes fluorescents. Depuis 2005, il a déployé des dizaines de milliers de bacs de collecte. Nous avons la chance d’avoir une filière assez mature sur le recyclage de ces produits-là. Pour les tubes fluorescents, on est à 97 ou 98 % de taux de recyclage.
Pour cela, le consommateur paie une éco-participation, qui est de 13 centimes pour les sources traditionnelles, et de 10 centimes pour les sources LED.
La seule chose, c’est qu’il faut que les produits en fin de vie suivent bien la filière. Je vois encore trop souvent des tubes fluorescents cassés dans une poubelle publique ou dans la rue, à même le sol. Ces produits contiennent un peu de mercure, à des quantités infimes, mais il faut éviter d’en mettre ailleurs que dans les filières de recyclage. En plus les culots sont en aluminium, donc c’est quelque chose que l’on recycle très facilement.
Est-ce que vous pensez que les filières française et européenne vont parvenir à produire suffisamment de tubes LED pour remplacer ce parc fluorescent ?
Pierre-Yves Monleau : Il ne faut pas affoler les gens, mais si l’on veut remplacer tous les tubes fluorescent par des tubes LED en peu de temps, non, on n’y arrivera pas. Ce ne serait pas souhaitable d’un point de vue environnemental de toute façon, puisque chaque installation existante, en fonction de son âge, de l’application considérée, etc., présente une solution optimale. Pour l’une, ce sera le remplacement des tubes fluorescents par des tubes LED, car les luminaires existants sont en bon état par exemple ; pour une autre, le remplacement de l’installation dans son ensemble présentera le meilleur retour sur investissement et permettra d’assurer le bon respect des règles d’éclairagisme.
Quand on sait qu’il y a des délais d’approvisionnement de 4 mois depuis la Chine, que les chaîne de production ont des capacités qui ne sont pas extensibles à outrance, et que le stock coûte cher, combinant tout cela, il est possible qu’il y ait des tensions à certains moments sur l’approvisionnement du marché.
Pouvez-vous nous en dire plus sur le lancement de Ledvance dans le photovoltaïque ? À qui s’adresse-t-il ?
Pierre-Yves Monleau : C’est une activité qui est lancée au niveau mondial, et qui est active dans plusieurs pays déjà, notamment en Europe de l’Est depuis fin 2022, en Italie, en Espagne, et au Portugal plus récemment. En France, nous prévoyons d’être prêts fin 2023, après avoir validé certaines certifications propres au marché français.
On propose une offre complète qui va des panneaux photovoltaïques aux batteries, en passant par les onduleurs.
Elle s’adresse principalement au monde résidentiel et au petit tertiaire ou commercial, jusqu’à 100 kW.
Propos recueillis par Claire Lemonnier
Ariane : La carte de la fermeture du réseau ADSL Le réseau ADSL va progressivement disparaître au profit de la fibre optique. Découvrez les villes concernées par l’arrêt de l’ADSL et les dates prévisionnelles de fermeture commerciale et technique.
Ariane : Le réseau ADSL va progressivement
Pourquoi fermer le réseau ADSL ?
Etendu dans tous foyers français dans les années 1960 et 1970 et laergement utilisé pour démocratiser l’internet haut débit dans les 1995-2010, le réseau « cuivre » ne servira bientôt plus. Dépassé technologiquement par la fibre optique, le réseau ADSL coûte par ailleurs de plus en plus cher à maintenir alors que les internautes français se tournent désormais vers l’internet très haut débit.
Le réseau de fibre optique constitue dorénavant l’épine dorsale des télécommunications aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Qu’il s’agisse de voix sur IP, de transfert de données, de TV en très haut définition, la fibre répond aux usages numériques les plus gourmands pour de nombreuses décennies.
Un chantier progressif en plusieurs étapes
Le réseau ADSL ne sera pas fermé du jour au lendemain ! On ne
coupe pas un réseau aussi vital aussi facilement et rapidement que cela.
L’arrêt du réseau ADSL est organisé sur plusieurs année, un délai
certes long mais nécessaire pour garantir une transition efficace et
sans couacs. Les étapes sont les suivantes :
- La première étape consiste à substituer l’ADSL par la fibre. Une fois les travaux de déploiement achevés, les communes fibrées à 100% recoivent le statut de « zone fibrée »
- La seconde étape est plus concrète : dans les zones fibrées, la fermeture commerciale de l’ADSL est déclenchée (les nouveaux raccordements ADSL deviennent impossibles)
- La troisième étape est la dernière du processus : la fermeture technique. En fonction du calendrier décidé par Orange et l’ARCEP, le réseau cuivre est éteint après que les derniers clients aient migrés vers une offre fibre. Le réseau cuivre est alors « déposé » pour récupérer le précieux cuivre notamment.
En finir avec l’ADSL dans les communes fibrées à 100%
Après une phase d’expérimentations menées en 2022, Orange a publié fin 2022 un premier lot de 163 communes où l’ADSL sera coupé à partir du 31 janvier 2025. Dès le 31 janvier 2024, il y sera impossible de souscrire une offre ADSL. Tout comme dans le reste de la France d’ici janvier 2026 dès lors que la commune est considérée comme « fibrée à 100% ». Si les objectifs de couverture en fibre sont tenus dans les différentes régions, la phase de fermeture technique montera en puissance entre 2026 et 2030. Seront alors concernés plus de 40 millions de locaux selon ce calendrier prévisionnel :
- 2,8 millions de locaux fin 2026 (lot 3) dans 2300 communes
- 7,1 millions de locaux fin 2027 (lot 4)
- 10,5 millions de locaux fin 2028 (lot 5)
- 10,5 millions de locaux fin 2029 (lot 6)
- 10,5 millions de locaux fin 2030 (lot 7)
Réseaux Orange : Arrêt du cuivre et évolution téléphonie fixe : Carte
Promotelec : NF C 15-100 : la norme de référence pour l’installation électrique
Que prévoit-elle ?
L’installation électrique représente entre 3 et 6 % du budget de construction d’une maison. Un chiffre important qui mérite une attention particulière, car la sécurité des occupants est en jeu : chaque année, 3 000 personnes sont victimes d’électrisation (choc électrique) et 30 à 40 personnes décèdent par électrocution. Entre 20 et 35 % des incendies d’habitation seraient de source électrique (1).
Promotelec vous recommande….
Du fait des risques qu’elle représente pour les occupants du logement,
Promotelec vous recommande de vous adresser à un professionnel
électricien pour faire réaliser votre installation électrique.
Une installation électrique neuve ou entièrement rénovée doit être conforme à la norme NF C 15-100. Publiée par l’Afnor, c’est la norme de référence partagée par l’ensemble des acteurs de la filière électrique. Elle détaille les caractéristiques des installations électriques et les exigences de mise en œuvre.
La norme NF C 15-100 s’applique aux bâtiments neufs et aux installations neuves des bâtiments existants dans le cadre d’une rénovation totale, de modifications et d’extensions du logement.
Une installation électrique conforme à la norme NF C 15-100 présente l’ensemble des organes de sécurité suivants :
- un compteur électrique, qui sert à mesurer la quantité d’électricité consommée ;
- un disjoncteur général, qui permet de couper le courant sur l’ensemble de l’installation ;
- un tableau électrique, qui regroupe tous les circuits électriques du logement ;
- des dispositifs différentiels à haute sensibilité (30 mA), qui protègent l’installation électrique et les personnes contre les fuites de courant ;
- des fusibles ou des petits disjoncteurs à l’origine de chaque circuit, qui protègent contre les surintensités ;
- des conduits, pour assurer la protection mécanique des fils conducteurs.
L’installation peut aussi être équipée d’un délesteur, qui évite le déclenchement du disjoncteur général lorsque la puissance appelée dépasse la puissance souscrite.
Quelles sont les règles par pièce ?
La norme précise également le nombre de points d’éclairage, de prises de courant et le type de circuits qui doivent être installés dans chaque pièce :
Pièces | Points d’éclairage | Prise de courant – au minimum … | Type de circuit – au minimum … |
Séjour | 1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée | … 5 dont 1 par tranche de 4 m², 7 minimum au-delà de 28 m² | … 1 circuit de commande |
Cuisine | 1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée | … 6 dont 4 au-dessus du plan de travail, au-delà de 4 m² (3 prises en dessous) | … 1 circuit de commande + 1 circuit d’alimentation pour cuisinière ou plaque de cuisson + 1 circuit spécialisé si four indépendant + 1 circuit spécialisé si lave-vaisselle + 1 circuit spécialisé si lave-linge |
Salle de bains | 1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol | …1 autorisée hors volume uniquement | …1 circuit de commande |
Circulation, WC ou autres locaux | 1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée (sauf dans les WC) | ….1 obligatoire au-delà de 4 m² | … 1 circuit de commande |
Chambres | 1 alimentation au plafond, sur une paroi, au sol ou par prise commandée | …3 installées en périphérie | … 1 circuit de commande |
Extérieur | 1 alimentation par entrée principale ou de service, et à proximité du garage | / | … 1 circuit de commande |

(1) Source : Baromètre 2021 de l’Observatoire national de la sécurité électrique (ONSE)
Le saviez-vous ?
Pour les logements neufs dont le permis de construire est déposé depuis le 1er septembre 2016, l’arrêté du 3 août 2016 impose au moins deux prises de communication de type RJ45 dans le logement en fonction du nombre de pièces (2 dans un T1, 3 dans un T2 et 4 dans un T3 ou plus). Chaque prise RJ45 est reliée au tableau de communication au moyen de câbles à paires torsadées selon une structure en étoile.
Pour pouvoir être raccordée au réseau, une installation neuve doit faire l’objet d’une attestation de conformité, visée par le Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuel). Elle est remplie par l’électricien, qui l’adresse à la direction régionale de Consuel pour validation. Cette attestation peut également être remplie en ligne sur le site de Consuel.
Cette obligation concerne également les installations électriques entièrement rénovées, dès lors que l’installation a été mise hors tension afin de procéder à la rénovation.
Réseaux Orange : La fin du réseau cuivre
Le réseau
cuivre historique, réseau qui vous fournit le téléphone, l’internet et
la TV, va disparaître progressivement, au profit de la fibre optique,
une technologie plus moderne, plus rapide et plus puissante.
Date de fermeture, technologies concernées, opérateurs… Orange répond à vos questions.
La priorisation par le gouvernement du déploiement de la fibre optique sur tout le territoire, via le Plan France Très Haut Débit,
et l’accélération de l’adoption de la fibre par les français depuis la
crise sanitaire, ont rendu l’arrêt du réseau cuivre historique d’Orange
possible.
À partir de 2023 et jusqu’en 2030, le réseau cuivre
d’Orange, utilisé pour le téléphone fixe, Internet (ADSL, SDSL, VDSL) et
la TV, va donc être amené à disparaître progressivement..
Le réseau cuivre, qu’est-ce que c’est ?
Le réseau cuivre est le réseau de télécommunication historique en France détenu par Orange (ex France Télécom). Il a permis aux français d’accéder au téléphone fixe et à internet (ADSL, SDSL, VDSL) via des câbles en cuivre déployés partout dans l’Hexagone. Ils relient les foyers pour leur fournir l’accès à la téléphonie fixe, à Internet et à la télévision et ce, quel que soit leur opérateur commercial.
Pourquoi le réseau cuivre va-t-il s’arrêter ?
Dans le cadre de la modernisation des réseaux, Orange a annoncé fin 2019 sa volonté de fermer techniquement son réseau cuivre progressivement entre 2023 et 2030.
Même s’il a servi de nombreux français pendant des décennies, le réseau cuivre est plus sensible aux aléas de la météo, à l’humidité et est plus énergivore que la fibre optique.
Par ailleurs, aujourd’hui, à l’heure où Internet a une place prédominante dans la vie de très nombreux français, le réseau cuivre atteint ses limites et ne peut plus suivre la demande grandissante d’usage des utilisateurs… Particulièrement après la pandémie, alors que le télétravail devient une norme pour beaucoup. Une connexion internet rapide est devenue indispensable et c’est ce qu’offre la fibre…
En 2019, Orange a donc annoncé vouloir amorcer son de fermeture du réseau cuivre à partir de 2023.
Comment ce réseau va-t-il s’arrêter ?
La fermeture du réseau cuivre va se faire progressivement par zone géographique identifiée tous les ans. Dans ce cadre, les opérateurs commerciaux vont proposer à leurs clients d’être accompagnés dans le changement vers la fibre optique ou une solution alternative. À partir de l’année 2026, plus aucun opérateur ne pourra proposer à ses clients une offre de connexion XDSL (ADSL, SDSL, VDSL) ou un abonnement téléphonique utilisant le réseau cuivre. En 2030, les offres sur technologie cuivre n’existeront plus en France.
Pourquoi la France passe-t-elle à la fibre optique ?
Le réseau fibre est non seulement le réseau le plus performant, mais c’est aussi le plus robuste et le plus fiable. Le cuivre peut être en effet plus facilement abîmé et perturbé par les intempéries que la fibre.
De plus, aujourd’hui, le numérique est incontournable dans la vie des français : un réseau fiable, moderne et rapide est nécessaire pour accompagner cette transformation des usages et des communications entre les citoyens.
Enfin, la fibre est une connexion plus vertueuse d’un point de vue énergétique : se connecter sur Internet via la fibre consomme 3 fois moins d’énergie que lorsque l’on utilise le réseau cuivre.
Comment savoir si je suis sur un réseau cuivre ?
Vous
pouvez le savoir de différentes manières. Tout d’abord, observez votre
habitation : vos équipements (téléphone, box internet) sont-ils branchés
via un boîtier blanc, que l’on appelle la « prise PTO » (point
terminaison optique) ou via une prise téléphonique en forme de T ?
Si vous avez le boîtier blanc, alors vous avez la fibre, s’il s’agit d’une prise en T, vous êtes raccordés au réseau cuivre.
Également,
si votre contrat ou vos factures n’indiquent pas que vous êtes abonné à
la fibre, alors vous disposez d’une offre sur le réseau cuivre.
Enfin,
si vous ne vous souvenez pas avoir reçu un technicien de votre
opérateur pour effectuer les nouveaux raccordements, alors vous êtes
sans doute dépendant du réseau cuivre.
Qu’est-ce que cela signifie pour moi ?
Cela veut donc dire que vous allez devoir migrer vos services vers un abonnement similaire sur une ligne fibre, éventuellement, mais de manière ponctuelle, sur une technologie alternative présentant des performances équivalentes en très haut débit. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre opérateur commercial ou vous connecter à votre espace client pour vous renseigner dès maintenant sur les offres disponibles sur fibre optique.
Je ne suis pas client d’Orange, est-ce que ce changement me concerne ?
Oui. Si le réseau cuivre appartient à Orange, il a été ouvert à l’utilisation par les autres opérateurs commerciaux. De ce fait, même si votre abonnement de téléphonie fixe et votre box internet sont fournis par un autre opérateur, vous êtes également concerné par ce changement. N’hésitez pas à vous rapprocher de lui.
Comment vais-je être prévenu de la fermeture de ma ligne ?
Votre opérateur va vous transmettre un courrier vous expliquant comment et quand ce changement va s’opérer dans votre commune.
Pourrais-je avoir le téléphone fixe avec un abonnement fibre ?
Oui, la fin du réseau cuivre ne veut pas dire fin de la téléphonie fixe. Vous pourrez donc tout à fait continuer à bénéficier d’un service téléphonique suite à l’installation de la fibre chez vous pour continuer à appeler vos proches. Si vous utilisez seulement votre téléphone fixe, les mêmes offres existent sur la fibre, au même prix… À condition que votre téléphone ne soit pas trop vieux. N’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette démarche par votre conseiller.
J’ai la télévision via la TNT, est-ce que je vais perdre mon accès avec la fermeture du cuivre ?
Non, car la TNT passe par l’antenne placée sur le toit de votre maison et non par le réseau cuivre. Même après la fin du réseau cuivre et l’arrivée de la fibre chez vous, vous pourrez continuer à regarder la télévision via votre antenne.
Suis-je obligé de souscrire un abonnement Internet avec la fibre ?
Non, vous pouvez très bien ne vous servir de la fibre que pour bénéficier de la téléphonie fixe. Dans ce cas, vous devrez souscrire à un abonnement spécifique à votre opérateur.
Arrêt des tubes fluorescents en 2023
La fabrication des tubes fluorescents est sur le point de s’arrêter. Des lampes et luminaires plus performants vont remplacer ces tubes fluorescents. Le Syndicat de l’éclairage alerte sur ce basculement critique. En effet, il faut préparer les industriels et le grand public sans attendre, sous peine d’être confronté à une pénurie.

Le 25 février et le 25 août 2023, les deux échéances à préparer
Ce sont les dates butoir de fin de mise sur le marché européen des lampes fluorescentes compactes, tubes fluorescents T5 et T8, etc. Concrètement, les stocks toujours existants pourront continuer d’être écoulés, mais vont rapidement s’épuiser. Le Syndicat de l’éclairage l’affirme : le rythme de report vers les solutions LED ne permet pas d’envisager sereinement ces échéances.
Un sérieux risque de pénurie à anticiper
Les fabricants s’attendent à faire face, début 2023, à une forte demande de solutions de substitution. Ils recommandent ainsi d’anticiper dès à présent cette transition, d’autant plus que toute l’industrie électronique affronte une forte pénurie de composants.
Ne pas attendre et passer aux solutions LED
Sur le terrain, la technologie LED s’est imposée dans les nouvelles installations, compte tenu de ses nombreuses qualités. Néanmoins il reste encore énormément de structures à rénover, et le temps presse si l’on ne veut pas se retrouver sans lumière. Les membres du Syndicat de l’éclairage se mettent à la disposition des professionnels et du grand public pour les accompagner dans cette transition.
Fin des tubes fluorescents (néons)
Pour répondre à une réglementation européenne** exemplaire et faire un pas de plus vers des installations plus durables, la filière de l’éclairage met un terme à la mise sur le marché des lampes présentant une moins bonne performance environnementale.
Des millions d’installations bientôt à remplacer
Dans les prochains mois et années, des centaines de millions de lampes et tubes fluorescents en fin de vie devront être remplacés. Pour trouver un équivalent, les professionnels auront le choix parmi de multiples solutions LED. Le catalogue des produits d’éclairage s’est en effet transformé pour offrir aujourd’hui un panel complet de solutions lampes et/ou luminaires.
Cette évolution est le fruit des innovations des fabricants pour répondre aux grands enjeux de l’efficacité énergétique et de la protection de l’environnement, avec toujours un triple objectif : consommer moins de ressources, réduire la facture énergétique, tout en améliorant l’usage et la qualité de la lumière.
Pour plus de détails sur cette réglementation et les alternatives disponibles, n’hésitez pas à vous rapprocher des adhérents du Syndicat de l’éclairage.
Prochaines échéances
D’ici là, vous pouvez d’ores et déjà noter les différentes échéances officielles de fin de mise sur le marché :
- 24 février 2023, fin des tubes fluorescents à longue durée de vie et lampes fluorescentes compactes avec appareillage non intégré (CFL-ni) de moins de 20 000 heures,
- 24 août 2023, fin des tubes fluorescents T5 et T8, lampes fluorescentes compactes avec un durée de vie de plus de 20 000 heures,
- 31 août 2023, fin des capsules halogènes à culot G9 G4 GY 6.35.
Passées ces dates, les produits déjà mis sur le marché européen pourront continuer à être vendus jusqu’à épuisement des stocks, les lampes spéciales et lampes UV n’étant pas concernées par ces échéances.
**(Règlement (UE) 2019/2020 et directive européenne 2011/65/UE sur la réduction des substances dangereuses)

Recyclage
Le bon geste recyclage : que faire de vos anciennes lampes ? Vous pouvez les confier à Ecosystem, anciennement Recylum, éco-organisme chargé de la collecte et du traitement des lampes en fin de vie.

Engie Particuliers : NFC 15-100 : votre logement respecte-t-il la norme électrique ?
Vous rénovez ou construisez et optez pour réaliser vous-même l’installation électrique de votre « Home, Sweet Home » ? Sachez que vous devez désormais appliquer la nouvelle version de la norme électrique NFC 15-100, aussi appelée norme C 15-100. Voici l’essentiel à retenir.
Qui est concerné par la norme électrique NFC 15-100 ?
Les propriétaires qui construisent, rénovent ou agrandissent un logement doivent la prendre en compte dans leurs plans.
La nouvelle mouture de la norme est principalement axée sur la sécurité des biens et des personnes. Attention, pas de dérogation possible ! Soyez d’autant plus vigilants afin de respecter les différentes règles à appliquer.
A savoir
NFC 15-10 ou norme C15-100 ?
Les deux terminologies correspondent exactement à la même norme ! Ainsi, vous trouverez indifféremment l’une ou l’autre des appellations dans les documents officiels ou techniques.
Concrètement, comment s’applique la norme NFC 15-100/C15-100 pièce par pièce ?
Dans le salon
- S’il fait moins de 28 m2, 5 prises (avec terre) minimum sont nécessaires.
- Avec une surface de plus de 28 m2, vous devez installer 7 prises au minimum.
Il faut également avoir 1 prise spécifique dédiée aux réseaux de communication (téléphonie, réseau informatique).
Dans la cuisine
- Si elle mesure moins de 4 m2, prévoyez 3 prises (avec terre).
- Pour plus de 4 m2, il vous faudra au moins 4 prises à répartir au-dessus du plan de travail.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, en rajouter une à côté de la hotte aspirante. Si vous le faites, sachez qu’elle doit être placée à 1,8 m du sol minimum.
Dans la chambre
- 3 prises (avec terre) au minimum.
- 1 prise supplémentaire à côté de l’interrupteur principal d’éclairage.
- 1 prise dédiée aux réseaux de communication, installée à proximité d’une prise électrique.
Dans la salle de bains
- Elle ne compte plus désormais que deux zones ou volumes appelés « de protection » dans lesquels vous devez obligatoirement installer des éléments électriques spécifiques IPX4 ou IPX7. Le calcul du volume de ces zones est complexe.
- Vous pouvez prévoir une prise supplémentaire (de terre) hors de ces zones ainsi qu’une seconde à proximité de l’interrupteur principal de la salle de bains.
Dans les toilettes
- Si elles sont en dehors de la salle de bain, il faut 1 prise (avec terre) à placer à côté de l’interrupteur de la lumière. Celui-ci doit se trouver à l’intérieur de la pièce.
Dans les couloirs et les espaces de passage
- Si un de ces espaces dépasse une surface de 4 m2, pensez à y installer 1 prise (avec terre) obligatoirement.

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Le saviez-vous ?
Dans le but de diminuer les coûts de construction des logements, la norme NF C 15-100 a évolué1 : présentation simplifiée, sens de construction exposé chronologiquement… Tout a été mis en place pour une meilleure optimisation des travaux et de leurs dépenses qui vont avec.
Les autres grandes évolutions touchent les exigences de sécurité et les installations dites « du confort ». Par exemple : le nombre de prise de courant dans un salon est passé de 10 à 7 obligatoires.

A retenir également
- Les prises à fixation à griffes sont aujourd’hui interdites dans les logements neufs ou les rénovations. Dans certains cas particuliers de rénovation, elles peuvent être autorisées exceptionnellement. Là encore, il vaut mieux demander l’avis d’un expert.
- Les disjoncteurs individuels remplacent définitivement les fusibles.
- Vous pouvez prévoir désormais un plus grand nombre de prises possibles par circuit.
- Tous les interrupteurs muraux liés à l’éclairage doivent être placés entre 0,9 m et 1,30 m.
- L’obligation d’avoir des parafoudres est étendue à un grand nombre de zones de France. Sachez que la réglementation varie en fonction de votre situation géographique mais aussi de votre installation et de votre type de logement. Il est donc préférable de vous renseigner auprès d’un professionnel ou de votre vendeur de matériel électrique.
La norme C15-100/NFC 15-100 impose l’installation d’un ETEL
ETEL signifie Espace technique électrique du logement. En résumé, il s’agit du nouvel emplacement où seront installés tous les disjoncteurs ainsi que le coupe-circuit central.
Il doit se situer loin des canalisations d’air et d’eau. Sa largeur et son épaisseur sont réglementées.
Renseignez-vous auprès de votre vendeur de matériel électrique afin de vous procurer le matériel adapté à votre installation.
Bon à savoir
Consuel : une attestation de conformité indispensable
Une fois les travaux terminés, vous devez obtenir une attestation de conformité de votre installation électrique. Il faut en faire la demande auprès de l’organisme Consuel. Si vous prenez possession d’un logement neuf ou rénové, le vendeur doit pouvoir vous fournir également cette attestation.
Legifrance : Arrêté du 7 avril 2021 fixant les modalités de réalisation des travaux sous tension sur les installations électriques dans le domaine de la basse tension et les références des normes applicables en la matière
Version initiale Naviguer dans le sommaire
- Chapitre 1er : Travaux sous tension (Articles 1 à 2)
- Chapitre 2 : Interventions (Articles 3 à 5)
- Chapitre 3 : Adaptation des mesures de prévention au risque d’origine électrique (Article 6)
- Chapitre 4 : Autres opérations (Article 7)
- Chapitre 5 : Normes applicables (Article 8)
- Chapitre 6 : Dispositions finales (Article 9)
Publics
concernés : les employeurs qui font réaliser des travaux sous tension
ou des interventions à leurs salariés dans le domaine de la basse
tension(BT).
Objet : définir des seuils de tension et de courant au-delà
desquels les travaux sur des installations électriques sont des travaux
sous tension, Fixer les conditions d’exécution des interventions sur ces
installations et les références des normes rendues d’application
obligatoire.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de la date de sa publication.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre
de l’économie, des finances et de la relance, la ministre du travail,
de l’emploi et de l’insertion et le ministre de l’agriculture et de
l’alimentation,
Vu le décret n° 2009-697 du 16 juin 2009 relatif à la normalisation, notamment son article 17 ;
Vu
l’arrêté du 20 novembre 2017 relatif aux normes définissant les
modalités recommandées pour l’exécution des opérations sur les
installations électriques ou dans leur voisinage ;
Vu l’avis du Conseil d’orientation des conditions de travail en date du 4 décembre 2018,
Arrêtent :
- ReplierChapitre 1er : Travaux sous tension (Articles 1 à 2)
- Article 1
Dans le cadre des opérations effectuées sur des installations électriques ou dans leur voisinage prévues à l’article R. 4544-1 du code du travail, les travaux réalisés sur une installation électrique, classée dans le domaine de la basse tension au sens de l’article R. 4226-2 du même code et qui n’a pu être mise hors tension, sont considérés comme des travaux sous tension mentionnés au 1° de l’article R. 4544-2 du même code lorsque sont dépassés les niveaux de tension et de courant fixés ci-après pour les activités suivantes :
1° Les travaux sur les véhicules et les engins mobiles à motorisation thermique, électrique ou hybride ayant une énergie électrique embarquée dont la tension est supérieure à 60 volts ou dont la capacité totale de la batterie d’accumulateurs est supérieure à 275 ampères-heures ;
2° Les travaux sur les installations industrielles et tertiaires dont les conditions de fonctionnement sont les suivantes :
a) En courant alternatif, la tension est supérieure à 500 volts ou le courant assigné ou de réglage du dispositif de protection contre les surintensités (In) placé à l’origine du circuit est supérieur à 63 ampères ;
b) En courant continu, hors batteries d’accumulateurs stationnaires mentionnés au 3°, la tension est supérieure à 750 volts ou le courant assigné ou de réglage du dispositif de protection contre les surintensités (In) placé à l’origine du circuit est supérieur à 32 ampères ;
3° Les travaux sur les batteries d’accumulateurs stationnaires dès lors que la tension est supérieure à 60 volts ou que la capacité totale des batteries d’accumulateurs est supérieure à 275 ampères-heures. Versions Liens relatifs - Article 2
Les travailleurs chargés d’exécuter les travaux sous tension définis à l’article 1 sont titulaires de l’habilitation spécifique prévue à l’article R. 4544-11 du code du travail. Versions Liens relatifs
- Article 1
- ReplierChapitre 2 : Interventions (Articles 3 à 5)
- Article 3
Lorsque la tension et le courant sont nuls et inférieurs ou égaux aux niveaux fixés à l’article 1er, sont regardées comme des interventions au sens du 2° de l’article R. 4544-2 du code du travail, les opérations d’ordre électrique de courte durée, effectuées sur des circuits électriques dont les caractéristiques physiques répondent à des exigences de tension, de section des conducteurs, de protection contre les courts-circuits définies de manière à supprimer ou limiter les risques électriques.
Sont également regardées comme des interventions, les opérations d’ordre électrique de courte durée effectuées sur les accumulateurs et les batteries d’accumulateurs lorsque :
1° La connexion et la déconnexion est réalisée sur un circuit ouvert (hors charge).
2° La manutention des batteries est réalisée uniquement bornes protégées contre les contacts directs. Versions Liens relatifs - Article 4
Les opérations effectuées conformément aux normes NF C18-510 : janvier 2012 et NF C18-550 : août 2015, sont réputées satisfaire aux dispositions de l’article 3. Versions - Article 5
Les travailleurs chargés d’exécuter les interventions mentionnées à l’article 3 sont titulaires de l’habilitation prévue à l’article R. 4544-9 du code du travail. Versions Liens relatifs
- Article 3
- ReplierChapitre 3 : Adaptation des mesures de prévention au risque d’origine électrique (Article 6)
- Article 6
L’employeur adapte les mesures de prévention qu’il met en œuvre en application de l’article R. 4544-4 du code du travail au regard des niveaux de tension et de courant ainsi que, pour les travaux sous tension définis à l’article 1er et des interventions mentionnées à l’article 3, du risque de court-circuit maximal présumé de l’installation électrique à l’emplacement où sont réalisés ces travaux ou interventions. Versions Liens relatifs
- Article 6
- ReplierChapitre 4 : Autres opérations (Article 7)
- Article 7
En dehors des travaux sous tension mentionnés à l’article 1er et des interventions mentionnées à l’article 3, les opérations d’ordre électrique ou non électrique effectuées au voisinage d’une pièce nue sous tension, tels que les essais et les mesurages mentionnés au 1° de l’article R. 4544-2 du code du travail sont soumises aux prescriptions des articles R. 4544-4 et R. 4544-5 du code du travail, relatifs aux travaux hors tension et aux travaux au voisinage de pièces nues sous tension. Versions Liens relatifs
- Article 7
- ReplierChapitre 5 : Normes applicables (Article 8)
- Article 8
Les mesures de prévention prévues à l’article R. 4544-8 du code du travail mises en œuvre par l’employeur pour la réalisation des travaux sous tension définis à l’article 1, sont conformes aux dispositions prévues dans les normes homologuées dont les références sont les suivantes :
a) NF C18-505-1 : mai 2017 – Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension – Mesures de prévention mises en œuvre – Partie 1 : prescriptions générales ;
b) NF C18-505-2-1 : mai 2017 – Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension – Mesures de prévention mises en œuvre – Partie 2-1 : prescriptions particulières pour les véhicules et engins à motorisation thermique, électrique et hybride ;
c) NF C18-505-2-2 : novembre 2013 – Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension – Mesures de prévention mises en œuvre – Partie 2-2 : prescriptions particulières pour les installations industrielles et tertiaires ;
d) NF C18-505-2-3 : novembre 2013 – Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension – Mesures de prévention mises en œuvre – Partie 2-3 : prescriptions particulières pour les opérations sur les batteries d’accumulateurs stationnaires. Versions Liens relatifs
- Article 8
- ReplierChapitre 6 : Dispositions finales (Article 9)
- Article 9
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Versions
- Article 9
Fait le 7 avril 2021.
La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. Ramain
Le ministre de l’économie, des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le délégué interministériel aux normes,
R. Stefanini
Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur-adjoint des affaires financières, sociales et logistiques,
P. Auzary
Problème de section des fils dans le coffret


Problème de problème de serrage sur les protections

Défauts dans un coffret
